Projet au Mozambique

Il y a une année exactement, après des mois de travail, nous apprenions avec beaucoup de bonheur et de satisfaction qu’Enersol et ses partenaires Azimut360 (Espagne) et Tecnel (Mozambique) venaient de remporter un marché public d’envergure au Mozambique, pays de 27 millions d’habitants, situé sur la côte orientale du continent africain, entouré notamment par l’Afrique du Sud, Madagascar ou le Zimbabwé.

Lancé et financé par ENABEL (coopération belge) en collaboration avec l’institution publique FUNAE en charge de l’électrification rurale au Mozambique, ce projet consiste à alimenter intégralement en électricité les villes de Nagonha et de l’île d’Idugo situées à environ 2000 kilomètres de la capitale Maputo. Non connectées au réseau d’électricité national, chacune est équipée de-ci de-là de quelques petits générateurs thermiques et solaires. Bientôt, ce sont deux mini réseaux autonomes, composés de panneaux photovoltaïques couplés à des batteries qui permettront bientôt à 20.000 personnes de se connecter durablement.

D’un point de vue technique, pour Nagonha, il est prévu de placer un champ solaire d’une puissance de 200 kWc couplé à des batteries de 1100 kWh tandis que pour Idugo, ce sont 230 kWc de panneaux couplés à des batteries de 1300 kWh. Les champs solaires et les containers hébergeant les batteries se situeront sur une superficie de la taille d’un terrain de football, au centre des villes.

Nous construirons aussi le réseau avec des transformateurs, des lignes de distribution moyenne et basse tension et des compteurs individuels. Une fois le projet arrivé à son terme, chacune des maisons habitées sera raccordées au mini-réseau avec une puissance de raccordement de 500 Watts, limite législative du pays pour ce type de projet. En comparaison, un ménage moyen en Belgique dispose de 10.000 Watts.

Outre les contraintes techniques inhérentes à ce type de chantier, le grand défi de ce projet est l’acheminement des matériaux de construction en l’absence de port et de moyens de transport sur l’île. Nous évoluerons donc à l’aide d’un tracteur utilisé traditionnellement dans les rizières en Asie ainsi qu’en barque.

Pour l’instant, notre présence sur place n’a pas été nécessaire. Nous travaillons intégralement à distance avec notre partenaire TECNEL en charge du génie civil et de la distribution. Mais dans le courant de l’année 2023, nous serons amenés à nous y rendre à plusieurs reprises pour installer l’unité de production solaire et de stockage.

Nous vous tiendrons au courant de l’avancée de ce projet dans les prochaines éditions de notre newsletter.